Faire des économies en optimisant le coût des déplacements, agir pour l’environnement, ne plus avoir à chercher une place de stationnement dans une ville saturée en période scolaire, partager, rencontrer : il y de bonnes raisons de croire aux changements en la matière !
L’accès à de nombreux services de partage via le téléphone influence nos déplacements. Si le succès de ces évolutions repose d’abord sur l’initiative individuelle, la qualité du service proposé est déterminante. Cela ne peut réussir sans volonté institutionnelle.
Et à notre l’échelle, comment désencombrer la ville et favoriser les modes de déplacement doux ?
Lorque l’offre de transport public est inexistante, le choix se limite au déplacement motorisé, à la marche à pied et aux différents cycles (vélo, vélo à assistance électrique, trottinette, gyro-skate…). Faciliter les déplacements écologiques entre les zones d’habitat et les différents pôles d’activité : écoles, collèges, lycée, salles de sports, zones industrielle et commerciale, centre-ville… est un objectif réaliste. Le rôle des entreprises n’est pas non plus à négliger dans l’incitation au covoiturage domicile-travail.
Il ne suffit pas non plus de décréter qu’une rue est en zone 30, ou de créer ça-et-là des pistes cyclables, il faut aussi aménager pour permettre la continuité des cheminements piétons et cyclistes en toute sécurité. Favoriser les déplacements à pied ou à vélo en toute sécurité implique également l’existence de trottoirs, de chaussées en bon état, de carrefours correctement aménagés… Avec, pour les vélos, la mise en place de solutions de stationnement sûres sur le lieu de travail, devant les commerces et les services publics.
Les arguments ne manquent pas pour justifier de l’intérêt écologique du vélo et de la marche, mais n’oublions pas leurs bienfaits pour la santé !
Les transports, les moyens de déplacement interrogent également l’échelle des territoires, les distances entre les individus et les lieux de travail, entre les services (publics ou privés) et les zones d’habitat.
Les germinales souhaitent faire prendre conscience à la population que le tout automobile individuelle est une impasse à moyen terme (pétrole, cout d’achat) et une source de pollution considérable depuis longtemps.
Les germinales présenteront les cas concrets et adaptés à la taille de nos bourgades, de villes ayant fait des choix alternatifs de fonctionnement démontrant, tant à la population qu’aux élus, qu’un fonctionnement novateur apporte plus de bien être à leurs habitants.