Le rôle du citoyen dans la société, sa place, ses droits et ses devoirs nous renvoient au concept d’appartenance à une collectivité, qu’elle soit locale ou nationale. La citoyenneté fait également appel à la notion de patrimoine commun, de bien commun et enfin de démocratie car sans celle-ci, le citoyen est réduit au rang de sujet.
Dans ses expressions, la citoyenneté interroge la liberté d’opinion, la liberté de culte, le respect de la vie privée, le droit à l’éducation, au travail, à la culture, à la protection sociale… Mais aussi à la liberté de circuler, la liberté de résistance à l’injustice. La citoyenneté doit être le premier contre-pouvoir à tous les niveaux des instances publiques ou privés.
Le fait de déléguer, par la voie électorale, la gestion de tout groupe humain ou organisme à un individu ou un groupe d’individus ne remet pas en cause le devoir de tout citoyen d’être curieux et vigilant quant à la manière dont cette délégation de pouvoir est exercée.
Les multiples conceptions du bien commun sont reliées par une même lecture critique et une conception du monde qui vise le bien vivre, c’est-à-dire une convivialité entre humains, l’harmonie avec la nature, un développement durable, responsable, équitable. Cette philosophie développe un système de valeurs qui prônent l’inclusion, l’égalité d’accès, le partage, la participation, la collaboration de pair à pair, l’intérêt général, le respect, la valorisation des différences. Le bien commun fait primer l’intérêt général sur l’intérêt particulier, le collectif sur l’individu, la coopération sur la compétition, l’usage sur la possession.
Ainsi les problèmes rencontrés par l’un ou plusieurs de ses membres concernent l’ensemble du groupe. La solidarité conduit l’homme à se comporter comme s’il était directement confronté au problème des autres, sans quoi, c’est l’avenir du groupe (donc le sien) qui pourrait être compromis.
Pourquoi donc, alors que la notion de solidarité est très largement reprise par nombre de décideurs, les inégalités ne font que s’accentuer ? Près d’une personne sur dix en France est sans emploi. La pauvreté atteint une part de plus en plus importante de la population. Face à ce constat, des initiatives ont vu et voit le jour pour palier au manquements collectifs (Associations caritatives, association et entreprises d’insertion par l’activité économique…). Mais, alors que les richesses produites, en constante augmentation, ne bénéficie principalement qu’à un nombre de plus en plus restreint de personnes, comment assurer une meilleure répartition de celle-ci, un accès au travail pour tous les citoyens, un accès aux soins, à la formation, à la culture le plus égal possible sur tous le territoire ?
La solidarité, c’est aussi le respect de la différence, quelle qu’elle soit. Les différences ne doivent pas être excluantes, elle nous enrichissent. Elles sont donc la nourriture du bien vivre ensemble.
L’ALCG est une ressourcerie sous la forme d’un Atelier Chantier d’Insertion
Acteur de l’ESS depuis près de 40 ans, elle compte 7 sites sur le Jura et la Saône-et-Loire.
Son objet premier est de permettre aux personnes éloignées de l’emploi de construire un projet professionnel et social pérenne.
La solidarité, la dignité, la démocratie et la citoyenneté sont les valeurs fondamentales de l’ALCG.